Entretiens avec Sasaki Senseï
interview issu d’iomag *
- Pourquoi le Iokai shiatsu est-il différent ?
- Sur l’approche symptomatique
- L’attitude du praticien
- La méthode du Iokai shiatsu
- Un étranger à la culture orientale peut-il comprendre et appliquer cette approche de la maladie ?
- Le lien entre la globalité, la transformation et le Ki
Fusako Von Hoegen : Quelles méthodes utilise le shiatsu pour obtenir une image aussi complète que possible d’une personne et de sa condition ?
Kensunori Sasaki : Il y a, bien entendu, au Japon, différentes approches du shiatsu. Le Iokai shiatsu utilise surtout le Hara, le pouls, le dos, la méthode des méridiens, Monshin (la méthode par questions) et l’observation de divers aspects du physique du patient, comme son apparence générale, son odeur, sa couleur, tout ceci dans le but de faire un portrait de l’énergie qui l’habite. Nous commençons alors le traitement à partir de ces premières observations, et nous commençons à découvrir des choses qui détaillent ce portrait. Nous pouvons même découvrir des choses qui nous forcent à avoir une image nouvelle de l’état du patient. De fait, on peut dire qu’avec chaque nouveau traitement, l’image que nous nous faisons de jusha est renouvelée, modifiée, clarifiée. Ceci est l’approche du Iokai shiatsu.
> Un étranger à la culture orientale peut-il comprendre et appliquer cette approche de la maladie ?
* magazine de l’école Iokai des années 90 édité par Thierry Camagie et Jean-Marc Combe